Montreal artist Melanie Matthews describes herself as a ‘friendly feminist’ – creating humorous and poignant artworks with a subtly political subtext.

The overall atmosphere of the exhibition is that of a fairground: LabiaLand features the equivalent of a fun-house mirror, a giant coloring book, a bouncy castle, and a welcome sign. The Leitmotif of Matthews’ latest series of works is female genitalia, recontextualized into a symbol of positivity, fun, and joy. Matthews removes the image of the vulva from the context of pornography and the male gaze, and reclaims it through the use of scale, materials, and visitor participation.

Says the artist: “In our popular culture women are still poorly represented. I don’t think we have come into our own. The idea of using the actual, physical image of the vagina for me is a reappropriation into a scale and context which we haven’t seen before. I want to bring the vulva into a friendly, humorous context, an everyday context, into a more receptive way to perceive it that is neither scary nor political in the overt sense.”


L’artiste montréalaise Melanie Matthews se décrit comme une «féministe amicale» – elle crée des œuvres humoristiques et poignantes avec un sous-texte subtilement politique.

L’ambiance générale de l’exposition est celle d’une fête foraine: LabiaLand possède l’équivalent d’un miroir déformant, un livre géant de coloriage, un château gonflable et un signe de bienvenue. Le leitmotiv de la dernière série des œuvres de Matthews est les génitaux féminins, recontextualisés en un symbole de positivité, de plaisir et de joie. Matthews supprime l’image de la vulve du contexte de la pornographie et du regard masculin, et elle la récupère grâce à l’utilisation de l’échelle, des matériaux et de la participation des visiteurs.

« Dans la culture populaire les femmes sont encore mal représentées. Je pense que nous ne nous sommes pas affirmées. L’idée d’utiliser l’image réelle du vagin est pour moi une réappropriation dans une échelle et un contexte que nous n’avons pas encore vu. Je veux apporter la vulve dans un contexte humoristique sympa- thique, un contexte quotidien, dans une manière plus réceptive à percevoir, qui n’est ni effrayant ni politique dans le sens manifeste » explique Matthews.